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Un classique un brin desué
Je dois l’admettre : en ouvrant La Sorcière de la Montagne de Feu (première impression), je m’attendais à un voyage nostalgique dans un univers de fantasy basique. Et c’est exactement ce que j’ai trouvé — avec ses qualités comme ses limites. Le livre pose très vite son décor : une montagne maudite, une sorcière à affronter, et un héros solitaire, c’est-à-dire moi. Si l’immersion fonctionne, c’est surtout par son efficacité narrative et son atmosphère oppressante. On se sent immédiatement en danger, et chaque page tournée est un pari.
Mais cette première impression m’a aussi laissé sur ma faim. L’écriture est fonctionnelle, parfois sèche, sans réelle recherche de style. Les personnages secondaires sont quasi inexistants, et l’univers, bien que prometteur, manque de profondeur dans les premières pages. Tout repose sur le mécanisme du choix, ce qui est le cœur du livre-jeu, mais qui peut vite devenir frustrant à cause de l’arbitraire de certains pièges ou morts instantanées.
Cela dit, je sens un certain charme. Celui des récits où l’on est acteur, où le destin dépend d’un lancer de dé et d’un peu d’instinct. Mais en tant que lecteur exigeant, je ne peux ignorer cette impression d’un monde encore trop flou, trop mécanique.
Datas et Démons
Avec Cantique de l’ère Quantique, on est vraiment dans une aventure qui respire l’esprit de INS/MV, maniant l’humour, les références et l’irrévérencieux, avec cependant une profondeur assez intéressante sur des sujets philosophiques, pour peu que l’on veuille s’y pencher (mais ce n’est absolument pas indispensable pour s’amuser). Plutôt destiné aux MJ expérimentés, la campagne est cependant accessible aux MJ débutants grâce à la présence de nombreux conseils et aides de jeu. A noter que l’acte I se suffit à lui-même. L’acte II étant en fait une mini-campagne qui fait suite à la première.
Une belle remise à jour d’un classique du JDR haxagonal
J’ai eu l’occasion de tester la septième édition de Bitume par Raise Dead Editions, et je dois dire que cette réédition réussit à marier avec finesse nostalgie et modernité. En feuilletant ses 256 pages, j’ai tout de suite été frappé par la mise en page dynamique et les illustrations qui imprègnent le jeu d’une atmosphère post-apocalyptique à la fois brute et poétique. J’ai particulièrement apprécié la façon dont l’univers se décline en une mosaïque de tribus aux identités marquées, que ce soit les Amazones, les Vikings ou les Garagistes, ce qui confère à chaque partie une saveur unique.
Ce qui m’a le plus séduit, c’est l’adaptation du moteur de Chroniques Oubliées. Ayant déjà joué à des versions antérieures, j’ai trouvé que cette reprise apportait une touche familière tout en rendant le jeu plus accessible aux nouveaux venus. Cependant, j’ai aussi relevé que cette approche pouvait parfois réduire le côté survie et tension, aspects que j’appréciais particulièrement dans l’univers impitoyable de Bitume.
J’ai également exploré l’écosystème de suppléments qui accompagne cette édition. Le Roadbook s’est révélé être un guide pratique précieux en résumant efficacement les règles et en proposant des pistes originales pour la progression de mes personnages et la gestion des communautés. De même, le Recueil de Scénarios m’a offert un éventail d’aventures prêtes à l’emploi, ce qui m’a permis de plonger rapidement dans l’action tout en facilitant l’initiation des joueurs moins expérimentés.
En conclusion, j’estime que cette septième édition de Bitume constitue une réussite. Elle parvient à renouveler l’expérience de jeu en restant fidèle à l’esprit décalé et anarchique du jeu original, tout en y apportant des améliorations modernes. Pour moi, c’est une véritable invitation à explorer un univers où chaque décision se paie à la sueur et où l’espoir se négocie au rythme d’une survie parfois aussi imprévisible qu’exaltante.
Un jeu adapté pour les formats longs
Pour résumé, Meute est un jeu narratif à mystère, emportant une meute de joueurs dans le surnaturel et le temps
Dans l’espace, finalement, on vous entends crier
Space Horror Stories est un excellent jeu de rôle pour ceux qui aiment l’horreur spatiale et les huis clos oppressants. Il capte bien l’essence des films comme Alien ou The Thing, où la survie dépend autant de la coopération que de la méfiance envers les autres.
J’aime particulièrement son format pensé pour des sessions rapides (one-shots de 3 à 5 heures), ce qui est parfait pour une soirée intense sans nécessiter une longue campagne. La mécanique qui favorise l’immersion et la montée en tension me paraît bien adaptée au genre.
Si je devais émettre une réserve, ce serait sur la prise en main qui peut être un peu complexe au début. Mais une fois la mécanique assimilée, le jeu semble offrir des moments vraiment mémorables. Le prix de la boite également, un brin élevé (mais c’est du travail artisanal, alors…).
En résumé, c’est un jeu que je recommanderais sans hésiter aux amateurs de survival horror et de science-fiction sombre, surtout pour une expérience courte mais marquante.
Pulp et épique, mais complexe
Torg Eternity est une excellente modernisation du classique Torg, offrant un univers riche où différentes réalités parallèles envahissent la Terre. Son système est complexe mais très dynamique, basé sur un d20 explosif et des cartes influençant le récit. Cela favorise un jeu héroïque et cinématographique. La grande variété des Cosms, ces dimensions invasives qui amènent leurs propres civilisations et magies, permet de varier les ambiances, du pulp à l’horreur en passant par le cyberpunk. Cependant, la complexité des règles et la gestion des cartes peuvent être un frein et entraine une forte courte d’apprentissage, sur pour le MJ. Un excellent choix pour les amateurs d’action épique et de multivers, à condition d’accepter sa richesse mécanique
Une superbe réussite
Un concept sympa avec des illustrations magnifiques qui donnent envie de se plonger dans le contenu. Le succès est mérité, à tester sans hésiter pour tous les publics.
Grandes qualités grands défauts
Un super univers très bien travaillé et mis en valeur mais qui souffre d’un système inutilement complexe, surtout en combat.