FORCES EN PRÉSENCE:
ARMEE DU RHIN (23,200 hommes, 24 canons)
Général en chef: Lieutenant-général François de Chevert
INFANTERIE:
20,000 hommes dont 8,000 grenadiers
600 chasseurs
CAVALERIE
3,200 cavaliers (cuirassiers et hussards)
2 régiments de hussards (1200 cavaliers)
ARTILLERIE
24 pièces lourdes
ARMEE D’AVANT GARDE (16,000 hommes, 48 canons)
Général en chef: général von Wedel
INFANTERIE:
11,500 hommes dont 3,500 grenadiers
CAVALERIE:
4,500 cavaliers (cuirassiers et dragons)
ARTILLERIE:
48 pièces (lourdes et campagne)
1/ Les mouvements ont débuté vers 9h00. A 10H00, le gros des troupes françaises arrivent sur le bord de la Floßrabben, les Grenadiers de France prennent position devant les champs de Trebnitz, les troupes légères se dirigent vers le pont où les Prussiens ont installé une batterie. Deux régiments Prussiens ont pris position dans Teuchern. Vers 10H30, deux brigades de cuirassiers surgissent sur le flanc droit ennemi, masquées par la colline de Gieckau.
2/ Vers midi, après les premiers coups de canons, la bataille s’engage enfin. Von Wedel fait détacher deux régiments de fusiliers pour bloquer l’attaque de flanc ennemie. Au bord de la Floßgrabben, l’artillerie lourde française commence à pilonner Teuchern. Sur la gauche française, Castries dirige sa division vers le gué, mais l’avance est très lente, les colonnes de division françaises manœuvrant avec difficulté. Au sud, le général Brissac traverse la Dorfstraße à gué, les Hussards du Royal-Nasau protégeant l’avance des colonnes. Arrivent alors sur le champ de bataillon la division de cavalerie prussienne du lieutenant-général vo Jeetz.
3/ Sur la droite Prussienne, les deux régiments de fusiliers Prussiens sont balayés par la charge des régiments du Royal Cavalerie et de Lusignan. La division de Castries commencent la traversée du gué sur la Floßgrabben. Dans Teuchern, les pertes prussiennes sont élevées alors que deux régiments de mousquetaires prussiens, accompagnée d’une forte artillerie, s’approche de Naudrof en ordre de bataille.
4/ Vers 14h00, la bataille fait rage. Au centre, von Wedel fait évacuer la ville, le pilonnage français étant trop meurtrier. Von Wedel envoie von Jeezt et ses quatre brigades de cavalerie vers Gieckau. Le choc entre les deux unités est très violent. Dans un premier temps, l’avantage semble acquis aux français – secoués par la charge impétueuse des français, les dragons de von Zentien déroutent, mais , désorganisés et dispersés par la charge, les cuirassiers français finissent par flancher et fuire en désordre. Au centre, les troupes légères françaises, engagent l’artillerie prussienne qui bloque le pont de Teuchern. Sans grand succès.
5/ Sur la gauche prussienne, les forces s’équilibrent, la cavalerie de von Jeetz étant bloqué par la mousqueterie et l’artillerie légère des brigades de Brissac installées derrière le fleuve. Au nord, deux régiments prussiens sortent de la forêt de Saal et sont immédiatement chargés par trois brigades françaises. En pleine réorganisation suite à leur progression dans les bois, les Prussiens sont sévèrement secoués. Quelques minutes plus tard, c’est le sauve-qui-peut. 6/ Au nord, Castries ordonne à sa troupes de poursuivre les fuyards, à travers la forêt, l’objectif étant de couper la retraite du gros de l’armée ennemie. en s’emparant de Naudorf. Voyant le danger, ordonne la repli général, un régiment restant en arrière-garde pour protéger la retraite. La bataille prend fin vers 17h30
RESULTAT: VICTOIRE MINEURE FRANCAISE
PERTES FRANCAISES: 1500 cavaliers, 1000 fantassins (principalement des unités légères), 12 canons.
PERTES PRUSSIENNES: 750 cavaliers, 2500 fantassins, 30 canons