Round 1 – Bataille de Mollwitz
En 1741, le jeune et ambitieux Frédéric II, qui n’a pas encore gagné son qualificatif de ‘’Grand’’ envahit et annexe la Silésie, déclenchant ainsi les hostilités de la guerre de succession d’Autriche. Marie-Thérèse d’Autriche, bien décidé à reprendre sa province perdue, envoie Neipperg dans le nord. Frédéric surprend Neipperg à Mollwitz, cependant au lieu de profiter de son avantage, il déploie lentement son armée, laissant à l’Autrichien l’initiative.
Celui-ci en profite en lançant son aile droite de cavalerie sur l’avant-garde prussienne, un régiment de hussards. Malgré une belle résistance, la cavalerie légère prussienne ne peut résister à l’impact des cuirassiers et des dragons ennemis et finit par se débander.
Le roi de Prusse réagit alors en faisant avancer ses lignes rapidement, l’aile droite couverte par la cavalerie. Neipperg ordonne alors à son aile gauche de contre-attaquer. L’affrontement entre les deux cavaleries ennemies se déroule autour d’un bois. Les Autrichiens, supérieurs en nombre et en qualité, finissent par avoir raison de l’adversaire. Bien qu’ayant subie de lourdes pertes, la cavalerie autrichienne menace désormais le flanc droit du centre prussien.
Sentant le danger, Frédéric décide de jouer du tambour, de forcer la marche et de tenter une percée au centre, afin de faire la différence avant que la cavalerie ennemie ne puisse le prendre en tenaille. De l’autre côté, les lignes autrichiennes gardent la position.
Le premier tir défensif, délivré de trop loin, ne fait que peu de dommages dans les rangs prussiens. Arrivée à portée de tir, l’infanterie prussienne, composée en partie de bataillons d’élite, ouvre le feu. Contre toute attente, malgré la puissance du tir, les lignes autrichiennes tiennent bon. Débute alors un dialogue de mousqueterie entre les deux partis, les Autrichiens bénéficiant de l’appui d’une batterie d’artillerie.
Si certaines unités autrichiennes commencent à vaciller, c’est finalement les Prussiens, dont plusieurs régiments sont à cours de munition, qui vont céder les premiers. Voyant certaines de ses unités d’élite replier en désordre, Frédéric II s’avoue vaincu et ordonne une retraite générale.
Score final : Autriche 4 – Prusse 0