Acte III
Alors que dans les deux salles voisines se déroulaient des séances de Warhammer Battles et Warhammer 40K, dans la salle « wargame » c’est la période napoléonienne qui était à l’honneur avec le COMBAT DE HALLE, sur la règle Mousquet, à l’échelle 6mm (figurines Baccus).
Le 17 octobre 1806, deux jours après les désastres de Jena et d’Auerstaedt, le duc Eugène-Frédéric de Wurtemberg, en poste à Halle avec un corps de réserve prussien, tente de stopper le corps impérial de Bernadotte à la poursuite de l’armée prussienne en déroute. Après avoir opéré quelques actions de ralentissement, le corps impérial de réserve prussien s’est solidement installée sur un plateau, ses ailes s’appuyant sur les cités de Halle et de Dienitz. C’est alors que le corps de Bernadotte surgit en ligne de bataille, ses régiments répartis des deux cotés de la Saale.
Le but du joueur français est d’obtenir 7 points de victoire avant la fin du 8ème tour. L’essentiel pour lui est de manœuvrer pour arriver le plus rapidement possible à portée de feu du plateau, où est positionné le coeur du dispostif défensif prussien. Si le joueur français y parvient, il remporte une victoire majeure. Si le joueur prussien parvient à obtenir 7 points de victoire avant de dérouter, il stoppe l’avance ennemie et obtient une victoire majeure. Dans le cas où il parvient à tenir jusqu’à la fin du premier, on considère qu’il a accomplit sa mission – ralentir l’avance ennemie – et qu’il se retire à la nuit. Il obtient alors une victoire mineure.
Le scénario s’est déroulé suivant le schéma historique, à l’exception près que l’armée française a trop tardé à arriver en bon ordre au contact. Arrivé à portée de mousquet et de charge, les Français ont démontré leur supériorité, avec notamment une très belle poussée de la division de Rivaud au centre (qui a réussi à mettre en déroute une brigade de grenadiers tenant la pointe du plateau) et une superbe charge de cuirassiers sur l’aile gauche prussienne – surgissant d’un bois, les 3eme et 4eme cuirassiers ont surpris une brigade de ligne qui n’a pas eu le temps de passer en carré.
Au final, une très belle fin de partie des Français et une résistance héroïque des Prussiens (qui perdent deux généraux de division, tués au combat), pour une score final de 6 à 3 en faveur des Français et une victoire mineure pour le joueur Prussien, qui change le cours de l’Histoire (du moins cet épisode).