
Into the odd vous propulse dans un univers steampunk Jules vernien, avec une touche dark fantasy à la fois un peu dépressive et complètement loufoque.
Curieux, j’ai testé autour d’une partie découverte sur le premier scénario de la campagne Le Corail de Fer (disponible dans le livre de base). Un scénario qui m’a permis de voir qu’en effet, l’ambiance est assumée, le décor marqué : des tuyaux, des engrenages, des machineries, des buildings s’entassant les uns sur les autres, des gens pas très commodes et une magie (les arcana) qui vient accentuer tout cela.
Les personnages transpirent cet univers, le système de jeu va à l’essentiel, facile à prendre en main. Les antagonistes sont bien présents et il ne faut pas rechigner à jeter les dés pour combattre.

Le jeu surprend, avec ce cadre posé, l’ambiance inquiétante est pourtant teintée de bizarreries en tout genre créant des situations ou l’on a rit, été surpris ou encore pris au dépourvus.
Ainsi, la proposition s’appuie grandement sur son univers atypique qui peut plaire ou déplaire. La découverte de l’œuvre surprend aux premiers abords mais les effets de surprises pourraient s’estomper pour des joueurs réguliers d’Into the Odd.
Dans Into the odd, j’y vois une bonne entrée pour découvrir un univers steampunk ou pour appréhender une ambiance aux allures de Jules Verne.
J’ai apprécié, j’y rejouerai ponctuellement avec plaisir mais je n’ai pas trouvé la conviction de me lancer dans une aventure à long terme, mais peut être que cela sera votre cas !
