Frank Chadwick & Greg Novak

Au début de l’été 1870, quand Otto von Bismark manœuvre pour entraîner dans la guerre le gouvernement français de Napoléon III, il a en tête une idée très précise. En 1866, la Prusse a vaincu l’Autriche durant la Guerre des Sept Semaines et elle se pose désormais comme le plus puissant des états allemands. Cependant, pour transformer cette forte influence en un véritable empire germanique, l’ambitieux chancelier prussien a besoin de s’attacher des alliés fidèles. Et c’est dans cette intention, et dans le manque de clairvoyance de Napoléon III, que se trouve les origines de ce conflit.

La Guerre Franco-Prussienne marque la chute du Second Empire Français et la naissance du Second Reich Germanique. Si les premières batailles frontalières révèlent beaucoup de choses sur ces deux armées rivales, ce qui les différencie le plus est leurs capacités de réaction. Dés qu’une bataille est initiée, les divisions et les corps d’armée Prussiens non engagés réagissent rapidement et marchent au son du canon pour la rejoindre, alors que leurs équivalents français tergiversent en attente d’ordres précis, et se transforment en des spectateurs d’une bataille se déroulant à parfois moins de quelques kilomètres.

En 1870, la force française la plus importante était l’Armée du Rhin. A travers une série de batailles, les Prussiens réussissent à la repousser (pour la contraindre à se fortifier à Metz) et à la tourner sur son flanc sud. Puis, une forte poussée vers le nord des 1ère et 2ème armées Prussiennes prive l’armée française toute échappatoire. L’engagement qui résulte de cette opération d’encerclement est cité par les historiens sous le nom de bataille de Gravelotte-Saint Privat, qui se décompose en fait en deux actions bien distinctes.

A la fin de la matinée du 18 aout 1870, la 1ere armée et l’aile droite de la 2ème armée frappent le sud des positions françaises, et subissent de très lourdes pertes. Vers la fin de l’après-midi, l’aile gauche de la 2ème armée achève un mouvement de flanc et frappe la droite des positions françaises, à Saint-Privat, une position tenue par le Sixième Corps. La bataille, très rude, dure jusqu’à la nuit et s’achève quand le reste du Sixième Corps retraite, abandonnant la seule voie de sortie pouvant encore être empruntée par l’Armée du Rhin. S’en suivra le siège de l’Armée du Rhin, coincée dans Metz, et sa reddition, qui sera l’une des clés de la victoire Prussienne.

Ce scénario ne couvre pas toute la bataille mais se concentre sur le combat de Saint-Privat. Le but de Volley & Bayonet étant de reconstituer des batailles dans leur globalité, ce choix peut donc vous paraître étrange. En fait, la bataille dans sa totalité peut être rejouée sur une table de 1m80 sur 2m40, mais la plupart des actions menées dans le sud sont de vaines attaques suicidaires, des assauts frontaux de l’infanterie Prussienne contre des Français solidement retranchés. Un inutile bain de sang. Un début de contre-attaque Française aurait même pu entraîner les Prussiens à subir une ennuyeuse défaite, mais l’incessante arrivée de renforts leur a permis d’éviter le pire. A l’inverse, au Nord, les Prussiens bénéficiaient d’une supériorité numérique suffisamment importante pour conduire efficacement une attaque et s’emparer d’un point stratégique (la voie de dégagement de l’Armée du Rhin), ce qui donne à la bataille un enjeu intéressant.

LES ARMEES

Infanterie: si l’on compare les fantassins Prussiens et les fantassins Français, l’avantage va sans nul doute à ces derniers grâce à l’incontestable supériorité du fusil Chassepot. Les nombreuses tentatives d’approches de l’infanterie Prussienne qui eurent lieu durant cet engagement (et celui qui se déroula au sud de Gravelotte), se traduisirent, la plupart du temps, par des unités clouées au sol à 500 mètres de lignes ennemies, sous un déluge de plomb. Seule l’importance de leurs effectifs a permis aux Prussiens de continuer sur leur effort durant tout l’après-midi. Et si le combat de Saint-Privat fut un peu moins sanglant que celui se déroulant au sud, il n’en reste pas moins que le Corps de la Garde y fut complètement annihilé.

Cavalerie: La marche vers le nord du corps de la Garde Prussienne et du XIIème corps d’armée était protégée par des écrans d’unités de cavalerie, chargées de veiller sur le flanc gauche ouvert et l’arrière. Du côté français, la VIème division de cavalerie n’était pas présente sur les lieux. Au final, il n’y eut donc pas de présence significative d’éléments de cavalerie dans cette bataille. A cette époque, les unités de cavalerie étaient toujours des troupes de choc, mais leur proportion au sein de l’armée, ces dernières années, avait dramatiquement diminué. Ce fait, combiné à l’augmentation constante de la puissance de feu des éléments d’infanterie, avait amené la cavalerie à remplir presque exclusivement des rôles de reconnaissance et d’écran de protection sur les flancs des colonnes en marche. Il y eut bien quelques traditionnelles charges de cavalerie durant la guerre mais la plupart du temps, leur principal objectif fut de créer des diversions. La cavalerie avait définitivement cessé d’être une arme pouvant faire gagner les batailles.

Artillerie: La supériorité numérique de l’infanterie prussienne était compensée par la supériorité technique de leurs homologues français. Par contre, dans le domaine de l’artillerie, les Prussiens avaient l’avantage dans les deux domaines, numérique et technique. Chaque division prussienne contenait 12 pièces de campagne et 12 pièces lourdes contre seulement 6 canons de campagne dans une division française standard. De plus, en réserve, chaque corps d’armée prussien comprenait 12 canons de campagne supplémentaires, 12 canons lourds et 18 pièces d’artillerie à cheval. Un chiffre équivalent à celui trouvé dans un corps d’armée français. Cependant, comme les Prussiens regroupèrent leurs nombreuses divisions dans des corps d’armée à deux divisions, et que les corps d’armée français étaient composés de quatre divisions, cela faisait les Prussiens alignaient sur le champ de bataille deux fois plus de canons que leurs adversaires.

Dans cette bataille, plus particulièrement, le maréchal Canrobert avaient même encore moins de canons qu’à la normale, étant donné que la brigade d’artillerie du VIème Corps étaient absente, et que Bazaine ne lui avait attribué en renforts qu’une poignée de pièces de 12 livres tirée de la réserve de l’armée du Rhin. Et comme le XIIème Corps d’armée Saxon possédaient deux fois plus de canons que les corps d’armée prussiens et que le Corps de la Garde était renforcé par l’artillerie du Xème Corps, les Prussiens possédaient une supériorité numérique dépassant largement les 2:1.

En plus de la quantité, les Prussiens avaient la qualité. Ils étaient en effet équipés des redoutables canons Krupp à chargement par la culasse, qui bénéficiaient d’une cadence de tir deux fois plus élevée que les canons français à chargement par la bouche. Et cet avantage était augmenté par le fait que les Français utilisaient toujours, pour leurs obus explosifs, le vieux (et peu fiable) système de déclenchement par minuterie, alors que les Prussiens étaient passés au déclenchement par contact.

L’artillerie fut vraiment l’arme décisive des Prussiens, et la plupart des combats frontaliers précédents se résumèrent à tout d’abord des défaites de l’infanterie prussienne face à l’infanterie française, suivies par des bombardements dévastateurs qui faisaient basculer le sort de la bataille. Il est incroyable de penser qu’il fut aux officiers supérieurs prussiens tant de temps, et de morts, pour qu’ils prennent conscience de ce fait.

LE CHAMP DE BATAILLE

Le champ de bataille était dominé par une hauteur qui courait sur quelques kilomètres de Saint-Privat au Nord vers Gravelotte, au sud-est. L’armée du Rhin avait pris position tout le long des ces hauteurs et le VIème Corps occupait l’extrême droite de cette ligne de défense, autour de l’agglomération de Saint-Privat.

Saint-Privat est construit sur un plateau dégagé, et le VIème corps du maréchal Canrobert n’y ait pas creusé de tranchées (contrairement à ce que les Français firent plus au sud) car les outils de terrassement n’étaient pas parvenus à la troupe. Cela entraina que les troupes françaises furent exposées à l’artillerie prussienne. Ce handicap était compensé, cependant, par le fait que l’ennemi devait, pour les atteindre, traverser une grande distance en terrain dégagé. Enfin, le terrain en contrebas, situé derrière les lignes françaises, était fortement boisé. Ce qui pouvait permettre une retraite dans le cas où les lignes seraient brisées.

LA BATAILLE HISTORIQUE

La bataille s’ouvrit par un pilonnage de la place de Ste-Marie-aux-chênes par l’artillerie du Corps de la Garde, suivi par un assaut de cette même ville par la 1ère brigade de la Garde et la 47ème brigade saxonne. Le 94ème infanterie de ligne, très éprouvé, fut contraint d’évacuer la cité peu après 15.00h mais continua de résister sur les pentes de la hauteur de Saint-Privat, supporté par le 100ème infanterie de ligne, de la 1ère division.

Vers 17h00, le XIIème Corps Saxon commença son assaut sur Roncourt, tenu par les 4ème et 10ème infanterie de ligne et le 9ième bataillon de chasseurs, tous appartenant à la division du général Tixier. Durant deux heures, la bataille fit rage autour de la ville.

Pendant ce temps, le Corps de la Garde Prussienne, soutenu sur son flanc bord par l’infanterie saxonne, se lançait dans une offensive massive contre les hauteurs de Saint-Privat. La 1ère Division de la Garde mena l’attaque dans la zone de Ste-Marie-aux-chênes avec la 1ère Brigade (1er et 3ème régiment de Gardes à pieds) alors que la 2ème Division attaqua plus au sud. Les assauts de ces deux divisions échouèrent dans un bain de sang. Stoppée nette par le feu nourri délivré par les chassepots, l’infanterie prussienne se retrouvait clouée au sol, à 700 mètres des lignes françaises. Dans une tentative de renouveler l’assaut à 18h00, la 2ème Brigade de la Garde (2ème et 4ème régiments de gardes à pieds, et Fusiliers de la Garde), gardée jusqu’alors en réserve, fut envoyée pour combler l’espace entre les deux divisions, et subit le même sinistre sort que les autres.

Alors que le soleil commençait à disparaître à l’horizon, la puissance artillerie prussienne, composée de l’artillerie de la Garde et du Xème Corps débutait un pilonnage en règle des lignes françaises disposées autour de Saint-Privat, jusqu’à 19h00. Vers la même heure, la ville de Roncourt tombait aux mains des Saxons qui commencèrent à pousser vers le sud, faisant pression sur le flanc droit français. L’infanterie française, à découvert sur le plateau, subissait d’énormes pertes, et la majorité des divisions atteignirent leur Seuil de Fatigue (en termes de jeu). Vers 20h00, les Saxons atteignirent les faubourgs de Saint-Privat, alors que la Garde Prussienne reprenait son offensive, forçant les restes d’un VIème Corps français désintégré à se replier vers les bois. La division des Grenadiers de la Garde, envoyée trop tard pour supporter le flanc droit du VIème Corps, infligea alors de lourdes pertes à l’ennemi mais elle dut, elle aussi, se résigner à retraiter, laissant à des Prussiens épuisés le contrôle total de la route de Verdun.

REJOUER LA BATAILLE DE SAINT-PRIVAT

Les notes qui suivent permettre de recréer les plus importants faits d’arme de la bataille de l’Alma.

Règles concernant la période

Toute l’infanterie formée est représentée par des socles denses, même ceux matérialisant des régiments d’infanterie.

Toutes les troupes prussiennes sont équipées de fusils à rechargement par la culasse. Toutes les troupes françaises sont équipées de fusils chassepot à rechargement par la culasse. Aucune de ces troupes ne sont considérées comme de classe «Choc».

Toute l’artillerie est rayée. Les unités d’artillerie prussiennes sont équipées de canons Krupp à rechargement par la culasse.

La cavalerie ne combat pas démonté.

DUREE DE LA PARTIE

La partie dure sept tours. Elle débute à 14h00 et s’achève à la fin du tour de 20h00, quand l’obscurité rend les combats organisés impossibles.

Les Prussiens jouent en premier.

VICTOIRE

Le joueur Prussien gagne si, à la fin de la bataille, il contrôle Ste-Marie-les-chênes, Roncourt, Saint-Privat, coupant ainsi toute voie de retraite à l’armée française. Le joueur Français gagne s’il empêche cela.

DÉPLOIEMENT

Le joueur Français se déploie dans les 90 centimètres du bord de table est, mais pas au nord de Roncourt. De plus, il peut déployer le 94ème de ligne (de la 1ère division) dans Ste-Marie-les-chênes. Toutes les unités françaises sont stationnaires et l’artillerie peut être dételée.

Le joueur Prussien place le prince Fredéric-Charles et le Corps de la Garde (qui comprend la brigade saxonne d’infanterie attachée mais pas l’artillerie de réserve du Xème Corps) quelque part dans les 30 cm du bord ouest de la table, mais à plus de 30 cm de Ste-Marie-les-chênes et pas au nord de Roncourt. Aucune unité prussienne n’est stationnaire, cependant l’artillerie peut être dételée.

L’artillerie de réserve du Xème Corps entre sur la table par son bord ouest, au tour 16h00.

Le XIIème corps prussien entre sur la table à 16h00, sur le bord de table nord, à l’ouest de Roncourt.

ORDRE DE BATAILLE

LES PRUSSIENS

DEUXIEME ARMEE PRUSSIENNE

Prince Fréderic Charles de Prusse (commandement d’armée)

CORPS DE LA GARDE

Prince Auguste von Wurtemberg (commandement de corps)

1ère division d’infanterie de la Garde – renforcée par la 47ème brigade d’infanterie saxonne

Fatigue = 27

Major-général von Pape (commandement de division)

Bataillon de Jaeger de la Garde (2 x 1-6, tirailleurs, tireurs d’élite)

Régiment de hussards de la Garde (1-6, cavalerie en tirailleur)

1er régiment de la Garde à pieds (6-6)

2ème régiment de la Garde à pieds (6-6)

3ème régiment de la Garde à pieds (6-6)

4ème régiment de la Garde à pied (6-6)

Régiment des Fusiliers de la Garde (6-6, peut tirailler)

104ème régiment (5ème Saxon) (6-5)

105ème régiment (6ème Saxon) (6-5)

1er bataillon de Jaeger Saxon (Prince-Héritier) (2x 1-5, tirailleurs, tireurs d’élite)

Détachement léger, 1er bataillon à pied, régiment d’artillerie de la Garde (2-6)

Détachement lourd, 1er bataillon à pied, régiment d’artillerie de la Garde (2-6)

2ème division d’infanterie de la Garde – sans la 3ème Brigade)

Fatigue: 9

Lieutenant-général von Budritzki (commandement de division)

Bataillon de Schützen de la Garde (2x 1-6, tirailleurs, tireurs d’élite)

Régiment d’Uhlans de la Garde (1-6, cavalerie en tirailleur)

2ème régiment des Grenadiers de la Garde (6-6)

3ème régiment des Grenadiers de la Garde (6-6)

Détachement léger, 3ème bataillon à pied, régiment d’artillerie de la Garde (2-6)

Détachement lourd, 3ème bataillon à pied, régiment d’artillerie de la Garde (2-6)

Artillerie du Corps

Colonel von Scherbening (commandement de division)

Détachement léger, 2ème bataillon à pied, régiment d’artillerie de la Garde (2-6)

Détachement lourd, 2ème bataillon à pied, régiment d’artillerie de la Garde (2-6)

Bataillon d’artillerie à cheval, régiment d’artillerie de la Garde (3-6)

Artillerie de réserve du Xème Corps (détachée)

Colonel von der Goltz (commandement de division)

Détachement léger, 3ème bataillon à pied, 10ème régiment d’artillerie Hanovrien (2-6)

Détachement lourd, 3ème bataillon à pied, 10ème régiment d’artillerie Hanovrien (2-6)

Bataillon d’artillerie à cheval, 10ème régiment d’artillerie Hanovrien (3-6)

XIIème CORPS D’INFANTERIE (ROYAL-SAXON)

Son Altesse le Prince Héritier de Saxe (Commandement de corps)

23ème division d’infanterie

Fatigue= 15

Lieutenant-général Prince George de Saxe (commandement de division)

1er régiment de reitres saxons (Prince-Croix,) (1-5, cavalerie en tirailleur)

100ème (1er Régiment Saxon) Régiment (6-5)

101ème (2ème Saxon) Régiment (6-5)

108ème (Schützen Saxon) Régiment (6-5, peut tirailler)

102ème (3ème Prince-Héritier Saxon) Régiment (6-5)

103ème (4ème Saxon) Régiment (6-5)

Détachement léger, 1er bataillon à pied, 12ème régiment d’artillerie Saxon (2-6)

Détachement lourd, 1er bataillon à pied, 12ème régiment d’artillerie Saxon (2-6)

24ème division d’infanterie – Sans la 47ème brigade

Fatigue= 7

Lieutenant-général von Holdenburg (commandement de division)

2ème régiment de reitres saxons (Prince-Héritier) (1-5, cavalerie en tirailleur)

106ème (7ème Saxon) Régiment (6-5)

107ème (8ème Saxon) Régiment (6-5)

2ème bataillon de Jaeger Saxon (2x 1-5, tirailleurs, tireur d’élite)

Détachement léger, 2ème bataillon à pied, 12ème régiment d’artillerie Saxon (2-6)

Détachement lourd, 2ème bataillon à pied, 12ème régiment d’artillerie Saxon (2-6)

Artillerie du Corps

Colonel Funcke (commandement de division)

Détachement léger, 3ème bataillon à pied, 12ème régiment d’artillerie Saxon (2-6)

Détachement lourd, 3ème bataillon à pied, 12ème régiment d’artillerie Saxon (2-6)

Détachement léger, 4ème bataillon à pied, 12ème régiment d’artillerie Saxon (2-6)

Détachement lourd, 4ème bataillon à pied, 12ème régiment d’artillerie Saxon (2-6)

LES FRANCAIS

VIème CORPS FRANCAIS, ARMEE DU RHIN

Maréchal Canrobert (commandement d’armée)

1er bataillon d’artillerie de réserve (2-5, lourde)

1ère division d’infanterie

Fatigue= 9

Général Tixier (commandement de division)

9ème bataillon de chasseurs (2x 1-5, tirailleurs, tireurs d’élite)

4ème régiment de ligne (4-5)

4ème régiment de ligne (4-5)

10ème régiment de ligne (4-5)

12ème régiment de ligne (4-5)

100ème régiment de ligne (4-5)

8ème batterie de mitrailleuses, 8ème régiment (1-5)

Eléments de la 2ème division d’infanterie

Fatigue= 2

Général Bisson (commandement de division)

9ème régiment de ligne (4-5)

2ème bataillon d’artillerie, VIème régiment (3-5)

3ème division d’infanterie

Fatigue= 8

Général de Lafont (commandement de division)

75ème régiment de ligne (4-5)

91ème régiment de ligne (4-5)

93ème régiment de ligne (4-5)

94ème régiment de ligne (4-5)

3ème bataillon d’artillerie, VIème régiment (3-5)

4ème division d’infanterie

Fatigue= 8

Général Levassor-Sorval (commandement de division)

25ème régiment de ligne (4-5)

26ème régiment de ligne (4-5)

28ème régiment de ligne (4-5)

70ème régiment de ligne (4-5)

4ème bataillon d’artillerie, VIème régiment (3-5)

OPTION: RENFORTS FRANCAIS

 Le maréchal Bazaine, commandant en chef de l’armée française, n’a pas envoyé de réserves à Canrobert jusqu’à ce qu’il soit trop tard, aussi les renforts ne sont pas utilisés dans le scénario historique. Il était pourtant faisable d’envoyer la division de Grenadiers de la Garde plus tôt. Introduire cette option permet de renforcer l’armée française de rendre la bataille plus incertaine.

A début de chacun de ses tours, le joueur Français additionne le score de 2D6. Si le score obtenu est inférieur ou égal à l’heure correspondant au tour (par exemple, 2 à 14h00, 2 et 3 à 15h00, etc.), la division de la Garde entre en jeu par n’importe quelle route du bord de table est, au sud de Saint-Privat.

 Division de Grenadiers de la Garde

Fatigue= 8

Régiment de zouaves de la Garde (2x 1-6, tirailleurs, tireurs d’élite)

1er régiment de Grenadiers (4-6)

2ème régiment de Grenadiers (4-6)

3ème régiment de Grenadiers (3-6)

2ème bataillon d’artillerie, régiment de Grenadiers (3-6)

6ème batterie de mitrailleuses, régiment de Grenadiers (1-6)

Nicolas Lamberti

Nicolas Lamberti, journaliste et traducteur freelance, critique littéraire et réalisateur de télévision

Nicolas Lamberti

Nicolas Lamberti, journaliste et traducteur freelance, critique littéraire et réalisateur de télévision

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