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Les règles de jeu d’histoire à figurines couvrant la seconde guerre mondiale ne manquent pas. De Blitzkrieg à Bolt Action, il existe une variété de systèmes autorisant toutes les échelles de jeu et de figurines. Alors, pourquoi proposer une énième règle, d’autant plus que la démarche exige un travail de traduction? Tout simplement parce que Tigres à Minsk se positionne en marge de la grande majorité des éditions existantes, en proposant un système original, hérité du mariage entre le boardgame hybride (du style Mémoire 44) et le jeu d’Histoire traditionnel.

Créée par Norman Smith et désormais disponible en version française, Tigres à Minsk (titre original: Tigers at Minsk) permet à deux joueurs de simuler un combat à l’échelle tactique se déroulant sur le front de l’Est. C’est un système fastplay, utilisant une aire de jeu divisée en hexagones, qui demande peu d’espace et un nombre de figurines limité. Une unité représente un véhicule ou une section d’infanterie, une hexagone de 10cm plat à plat représente environ 200 mètres. La règle fournit de nombreux petits scénarios impliquant une dizaine d’unités par camp.

Question annexes, la règle fournit les éléments nécessaires pour simuler les affrontements sur le front de l’est, avec des listes d’armées soviétiques et allemandes. Il est simplement aisé, après quelques recherches, de monter ses propres listes si l’on est intéressé par d’autres théâtres d’opération.

Si vous êtes un amateur des systèmes simples (mais pas simplistes) proposant des résolutions de des combats exigeant un minimum de jets de dés et de calculs, si vous privilégiez la fluidité du jeu à la micro-gestion, l’utilisation d’hexagones qui facilitent et optimisent les déplacements et les déterminations de lignes de vue, n’hésitez pas à vous rendre sur le site Guerres & Plomb où la traduction est disponible en téléchargement libre, et faites-vous votre avis!

Nicolas Lamberti

Nicolas Lamberti, journaliste et traducteur freelance, critique littéraire et réalisateur de télévision

Nicolas Lamberti

Nicolas Lamberti, journaliste et traducteur freelance, critique littéraire et réalisateur de télévision

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