Le fiche de CODENAMES sur Guerres & Plomb


CODENAMES est présenté par IELLO sous la forme d’une boite de jeu cloche rectangulaire de taille moyenne. Elle contient deux decks de cartes Nom de code et un ensemble de tuiles Informateur, Agent double, Témoin et Assassin et 40 cartes clés. Les illustrations de Stéphane GANTIEZ évoquent sobrement les films noirs américains des années 50, et les Hitchcock.

Codenames int

PRINCIPES DE JEU

CODENAMES, créé par Vlaada Chvatil, est un jeu de déduction et d’association d’idées au cours lequel s’affronte deux équipes ; la bleu et la rouge. Chaque équipe possède un Maître-Espion, qui doit faire deviner à son équipe les Noms de code de sa couleur qui figure sur la grille de la carte clé, grille reconstituée sur la table avec les cartes Nom de code. Pour cela, il doit donner un indice au membre de son équipe, en citant un synonyme ou une association d’idée. Cet indice peut être accompagné d’un chiffre, qui donne le nombre de Nom de code correspondant à cet indice. L’équipe du Maître-espion indique alors un Nom de code disposé sur la table. Si le résultat est juste, le Maître-espion pose une tuile Informateur de sa couleur sur la carte Nom de Code. S’il est faux, le résultat est différent en fonction de l’identité du Nom de Code. S’il correspond sur la grille de la carté clé à un Nom de Code de l’adversaire, ce dernier pose sa tuile dessus. S’il est neutre, ce n’est pas trop grave, l’équipe perd juste un tour. Par contre, si le Nom de Code correspond à l’emplacement de l’assassin, la partie s’achève sur une victoire de l’adversaire. Dans les autres cas, la partie se termine quand une équipe à placé toutes tuiles Informateur sur la grille des Noms de Code.

Codenames test G&P 02

L’AVIS DE G&P

Bon , on va passer sur le thème de l’espionnage. Qui est vraiment plaqué artificiellement. De la pure cosmétique. On va plutôt parler mécanique. Et là, CODENAMES, c’est…

Simple et malin. Le jeu familial par excellence, mis en place et expliqué en quelques minutes. Le système des associations d’idée se marie fort bien à l’interactivité générée par le principe d’indices et de déduction. L’ambiance sympa est donc au rendez-vous. Pour ce qui est du niveau de difficulté, contrairement à nombre de joueurs, nous trouvons le jeu assez facile mais cela n’enlève rien au plaisir de jouer car il n’y a rien de plus amusant que de chambrer l’adversaire quand il se vautre en désignant le mauvais Nom de Code. Au final, l’erreur, qui est assez rare, est donc fortement préjudiciable (sans compter que vous pouvez tomber sur l’Assassin).

On peut également apprécier la rejouabilité, conséquence d’un deck de Nom de codes imposants (200 cartes). D’autant plus qu’en fonction du nombre de joueurs (les hésitations se multiplient avec l’augmentation des participants), les parties se déroulent de manière sensiblement différente.

Les plus

Un jeu vite installé, vite expliqué
Le jeu familial par excellence
Une bonne rejouabilité

Les moins

Le thème de l’espionnage, purement cosmétique.

Nicolas Lamberti

Nicolas Lamberti, journaliste et traducteur freelance, critique littéraire et réalisateur de télévision

Nicolas Lamberti

Nicolas Lamberti, journaliste et traducteur freelance, critique littéraire et réalisateur de télévision

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